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Le vendredi 15 septembre s’est tenu un groupe de travail ministériel sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. La CGT rappelle que moins il y a de garanties collectives, plus les inégalités et les discriminations se développent, en ce sens, les ordonnances, les lois Macron, Rebsamen, El Khomri, que nous combattons vont à l’encontre de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Des décisions prises ici, au ministère aggravent aussi les inégalités : par exemple, un rapport récent démontre que l’examen B en A de l’Insee est discriminatoire, quelles mesures sont prévues pour y remédier ?
La CGT Finances a demandé à entrer dans une négociation sur l’égalité à Bercy à condition qu’il y ait des moyens budgétaires alloués conséquents, parce qu’il est indispensable d’engager des mesures concrètes. La CGT a demandé donc un signal politique fort qui engage le(s) ministre(s).
Le ministère veut donner une nouvelle dynamique, il y aurait une volonté gouvernementale et interministérielle ; le ministre Le Maire, lors du Comité Technique Ministériel, s’est déclaré particulièrement sensible à cette question et ouvert pour discuter sur nos propositions : passons aux actes !
Rappelons que l’égalité entre les femmes et les hommes est un enjeu particulier, parce que les femmes représentent la moitié de l’humanité, et plus de la moitié des salarié.es de notre champ professionnel.
Nous devons reprendre et faire appliquer la mesure 4 de l’accord Fonction Publique de 2013 : « Mener une politique volontariste de suppression des inégalités salariales entre les femmes et les hommes ».
Nous voulons :
Concernant les violences sexuelles et sexistes, ce sont majoritairement des femmes qui en sont victimes et 98 % des agresseurs sont des hommes. Pour les victimes, il y a nécessité de constituer un dossier, dans ce cadre les collègues et l’encadrement ont un rôle essentiel à jouer.
La CGT rappelle la responsabilité pénale du chef d’établissement (directeur) qui doit veiller à la santé des agent.es placé.es sous ses ordres.
Nous voulons un stage obligatoire pour toutes et tous sur les discriminations sexistes et sexuelles et les violences faites aux femmes ainsi qu’une protection réelle des victimes.
Le ministère a refusé de s’engager sur des moyens, l’ensemble des organisations syndicales ont donc décidé de quitter la salle et attendent des engagements fermes du ministre au prochain Comité technique ministériel.
Article publié le 15 septembre 2017.