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Égalité femmes-hommes : ce que nous voulons

Le vendredi 15 septembre s’est tenu un groupe de travail ministériel sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. La CGT rappelle que moins il y a de garanties collectives, plus les inégalités et les discriminations se développent, en ce sens, les ordonnances, les lois Macron, Rebsamen, El Khomri, que nous combattons vont à l’encontre de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Des décisions prises ici, au ministère aggravent aussi les inégalités : par exemple, un rapport récent démontre que l’examen B en A de l’Insee est discriminatoire, quelles mesures sont prévues pour y remédier ?

La CGT Finances a demandé à entrer dans une négociation sur l’égalité à Bercy à condition qu’il y ait des moyens budgétaires alloués conséquents, parce qu’il est indispensable d’engager des mesures concrètes. La CGT a demandé donc un signal politique fort qui engage le(s) ministre(s).

Le ministère veut donner une nouvelle dynamique, il y aurait une volonté gouvernementale et interministérielle ; le ministre Le Maire, lors du Comité Technique Ministériel, s’est déclaré particulièrement sensible à cette question et ouvert pour discuter sur nos propositions : passons aux actes !

Rappelons que l’égalité entre les femmes et les hommes est un enjeu particulier, parce que les femmes représentent la moitié de l’humanité, et plus de la moitié des salarié.es de notre champ professionnel.

Nous devons reprendre et faire appliquer la mesure 4 de l’accord Fonction Publique de 2013 : « Mener une politique volontariste de suppression des inégalités salariales entre les femmes et les hommes ».

Nous voulons :

  • le détail des moyens budgétaires spécifiques dégagés pour le financement des mesures ministérielles.
  • des précisions sur les modalités de suivi de l’accord éventuel.
  • prévoir dès le départ la déclinaison impérative au niveau directionnel.
  • des données genrées à tous les niveaux dans toutes les instances (comités techniques, commissions administratives paritaires, comité hygiène et sécurité...).
  • une prise en compte des difficultés particulières des femmes en matière de conditions de travail et de santé et sécurité au travail en s’appuyant notamment sur le document unique.
  • la réalisation d’une étude portant sur les non-titulaires ciblée sur les questions de rémunération/promotion (étude qui avait été actée dans les concertations en 2015).
  • la reprise de la mesure 8 de l’accord Fonction Publique de 2013 que la CGT a signé : « Chaque direction engagera une réflexion sur les raisons qui peuvent limiter les promotions ou les avancements des femmes. Il conviendra en particulier de veiller à ce que l’obligation de mobilité géographique lors d’un avancement ou d’une promotion soit strictement justifiée par les caractéristiques de la carrière ou du corps ou cadre d’emploi concerné. »
  • la mise en place d’un droit réel d’accès à la formation initiale et continue.
  • rendre cohérent les calendriers de formations professionnelles avec les calendriers scolaires et travailler sur les différents modes de garde des enfants et leurs activités périscolaires.
  • l’offre systématique d’un entretien au retour d’un congé de maternité ou d’adoption, d’un congé parental, d’un temps partiel, d’une mise à disposition, accompagné.e, si l’agente le souhaite, d’un.e représentant.e syndical.e.
  • des mesures concrètes pour articuler vie privée et vie professionnelle et ainsi lutter contre les ralentissements de carrière.
  • un véritable nouveau financement pour chaque nouvelle prestation.
  • un plan d’action qui serve de grille dans une démarche intégrée de référence.

Concernant les violences sexuelles et sexistes, ce sont majoritairement des femmes qui en sont victimes et 98 % des agresseurs sont des hommes. Pour les victimes, il y a nécessité de constituer un dossier, dans ce cadre les collègues et l’encadrement ont un rôle essentiel à jouer.

La CGT rappelle la responsabilité pénale du chef d’établissement (directeur) qui doit veiller à la santé des agent.es placé.es sous ses ordres.

Nous voulons un stage obligatoire pour toutes et tous sur les discriminations sexistes et sexuelles et les violences faites aux femmes ainsi qu’une protection réelle des victimes.

Le ministère a refusé de s’engager sur des moyens, l’ensemble des organisations syndicales ont donc décidé de quitter la salle et attendent des engagements fermes du ministre au prochain Comité technique ministériel.

En attendant, mobilisons-nous pour des droits nouveaux !

Article publié le 15 septembre 2017.


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